CEF La Banniere

Jouir du nom de Jésus

Jouir, c’est tirer le maximum de quelque chose, de quelqu’un.

Le contexte de notre texte de référence est celui où Jésus parle d’un bon arbre qui porte des bons fruits tandis qu’un mauvais arbre porte de mauvais fruits.

Deux autres textes de Matthieu relatent la parabole de dix vierges (25 :1-13) et de l’assistance aux plus faibles (25 :31-46). Les dix vierges avaient toutes l’information sur la venue de l’époux et du lieu de noces, mais l’impréparation des folles a fait qu’elles n’aient pas accès à la salle de banquet. Elles sont arrivées trop tard et ont été éconduites par l’époux.

Le Maître promet récompense à tous ceux qui lui rendu des services à travers l’assistance accordée aux plus faibles.

En considérant ces trois textes, il y a quelques leçons qui nous seront utiles, pour quitter les slogans oiseux et vivre la réalité de la parole de Dieu :

1.Pour jouir du nom de Jésus, il faut avoir Jésus lui-même

Il y a recevoir Jésus et recevoir Jésus. En réalité, celui qui a reçu Jésus, a (ou porte) son nom de même qu’une femme mariée porte le nom de son époux. Celui qui a Jésus, le Christ habite en lui et il vit la vie de Jésus.

Esaïe 4 :1 parle de sept femmes qui saisiront en ce jour un seul homme, et diront : « Nous mangerons notre pain, Et nous nous vêtirons de nos habits ; Fais-nous seulement porter ton nom ! Enlève notre opprobre ! ». C’est la même chose que nous faisons avec Jésus. Nous voulons porter seulement son nom mais continuer à vivre votre vie comme nous l’entendons. C’est ainsi que certaines personnes qui se prétendent chrétiens mènent quand même une vie de péché.

Celui qui a le fils a la vie et observe ses commandements (1 Jean 5 :11-12).

Celui qui possède quelque chose, détient en fait une propriété. Celui qui a l’argent n’a pas besoin de le crier pour que ça se remarque. On le voit à son mode de vie.

En réalité, nous chrétiens qui avons Christ devrions être comme les riches. Nous n’aurions pas besoin de crier des versets bibliques à tout va pour que les gens remarquent notre chrétienté. Avoir Christ, ça se remarque au rayonnement. Moïse avait le visage qui rayonnait lorsqu’il descendait de la montagne après avoir été dans la présence de Dieu.

Combien de gens s’engagent-ils à servir, mais veulent le faire par délestage ! Cependant, quand on a Christ, on progresse parce que sa parole nous recommande de faire des progrès qui soient évidents ? Nous devons étendre nos limites.

Et quand nous avons Christ, il ne permettra pas que son nom soit blasphémé. Parfois, il peut permettre que certaines circonstances difficiles t’atteignent pour qu’il manifeste sa gloire d’une manière extraordinaire.

2. Avoir Jésus, c’est garder ses commandements (Jean 14 :21-24)

Nous devons pratiquer la parole de Dieu pour jouir de Christ. C’est impératif. En considérant les trois textes de Matthieu, on constate que ceux qui ont manqué le royaume se sont caractérisés par la non-pratique de la parole de Dieu. Certains pensent qu’il faut pratiquer la parole du pasteur. Erreur ! Le pasteur donne des conseils pour s’orienter, mais c’est la parole de Dieu que nous devons pratiquer sans s’en écarter.

Pour pratiquer la parole, nous sommes appelés :

– à connaître la parole de Dieu, avoir l’information. Il faut donc la lire.

– accepter la parole lue, entendue. Ce n’est pas tout que d’écouter la parole de Dieu ou de la connaître, mais plutôt de l’observer.

Dans Jean 1 :48, nous lisons l’histoire de Nathanaël à qui Philippe annonce la rencontre qu’il a faite avec le Messie dans sa ville. Mais Nathanaël se met à poser des questions du genre : « peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » Il fallait que Jésus lui dise « je te connaissais avant que Philippe ne t’appelle, je t’avais vu sous le figuier », pour qu’il croie.

Son compère Thomas a eu besoin d’être amené au bout, voir les mains percées du Christ ressuscité pour pouvoir croire.

La femme à la perte de sang a entendu parler de Jésus. Mais avant cela, il a fallu qu’elle épuise toutes ses ressources auprès des médecins pour se tourner vers Jésus et espérer toucher son vêtement pour être guérie.

Il y a des moments où nous avons tendance à vouloir que nos problèmes nous dépassent pour chercher Jésus.

Luc 1 relate l’histoire de Zacharie et Elisabeth. Lorsque l’ange lui apparaît pour annoncer la naissance d’un fils dans son foyer, Zacharie a voulu que l’ange lui donne un signe qui confirmerait la naissance de ce fils. Pourtant, la seule apparition de l’ange était assez inhabituelle pour qu’il croie. Mais comme il voulait un signe, il lui a été donné : il a été frappé de mutisme jusqu’à la naissance du fils annoncé.

A contrario, Marie, plus jeune et moins expérimentée que Zacharie, n’a pas cherché de signe mais a simplement dit « qu’il me soit fait selon ta parole ». Marie a eu confiance parce que l’apparition d’un ange n’était pas quelque chose d’habituel.

Dieu sait que nous avons des besoins, même s’il aime que nous le lui demandions tout de même. Nous devons lui faire confiance en cela.

C’est le premier pas qui est difficile, mais le reste suivra. Il ne fera jamais laisser blasphémer son nom. Jouir du nom de Jésus, c’est d’abord le privatiser, se l’approprier et vivre sa parole. C’est ainsi que l’on peut jouir des promesses de sa parole.

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